S’il est un secteur qui symbolise l’état dans lequel se trouve l’économie d’un pays, c’est bien celui du bâtiment. L’expressionquand le bâtiment va, tout va, ne vient pas de nulle part : elle a ses origines dans l’idée que dans nos sociétés industrialisées, lorsque le secteur de la construction est dynamique c’est le reste de l’économie va bien. En l’occurrence, si les entreprises comme les particuliers ont des besoins en matière d’immobilier, c’est qu’ils ont suffisamment de moyens à investir dans ce domaine, ce qui est logique.
Les grands projets urbains
Les guerres qui ont essaimé le vingtième ont fait de nombreux dégâts dans les plus grandes villes d’Europe, de Paris à Londres et à Berlin en particulier, mais surtout les villes des régions qui étaient au cœur des batailles. Ainsi, la ville du Havre a été quasiment détruitedans son intégralité, celle de Saint-Malo a subi de gros dégâts, etc. Après-guerre l’afflux d’argent américain a permis de lancer un vaste programme de reconstruction, qui a elle-même remis de nombreux français au travail, dans des usines nouvelles et dans des chantiers qui allaient redonner çà leurs cités des airs nouveaux, qui permettraient d’oublier les effets dévastateurs des guerres.
Le bâtiment aujourd’hui
Aujourd’hui ce sont d’autres enjeux qui poussent à la construction : l’établissement des entreprises, comme c’est le cas des programmes immobiliers de bâtiments neufs à Nantes, dont l’activité économique est au beau fixe, le besoin de rénovation du parc immobilier construit au début du 20e siècle ou à la fin du 19e, comme cela a été le cas dans le centre-ville de Marseille ces quinze dernières années… En règle générale, c’est parce que l’on souhaite accompagner la tendance, comme à Nantes, ou bien la favoriser, comme dans la Cité Phocéenne, que l’on va construire et rénover. Le secteur du bâtiment reste donc ce symbole à l’ère moderne.
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